
Jean-François CLERVOY, un astronaute amoureux de la Terre
Elèves de seconde aéronautique, nous avons eu le privilège de rencontrer ce brillant ingénieur de l’espace, qui est le créateur des vols zéro G. C’est le mardi 29 Janvier 2019 au lycée Saint-Erembert qu’a eu lieu cette intéressante intervention qui pourrait susciter des vocations.
Voici, ci-dessous le lien correspondant a la vidéo de la conférence avec Jean-François Clervoy : https://mega.nz/#!FpRjHQpT!UjHXDnWnnGI8EbIEXs_CEVY_bADSky3ZVf1IIggzzx8
Un homme passionnant et passionné
« We are astronauts », la première phrase que lui et ses coéquipiers ont prononcé lorsqu’ils ont franchi, pour la première fois, la limite de l’atmosphère terrestre le 3 Novembre 1994. Ce jour marquait la consécration de longues années d’efforts. Il a réalisé un parcours sans fautes en intégrant les écoles de Polytechnique, de l’ISAE-SUPAERO ainsi que l’EPNER.
Un homme aux multiples facettes, qui depuis partage son temps dans diverses activités tels que son entreprise NOVESPACE ou bien sa montre OMEGA. Tout d’abord astronaute, il définit humblement ce terme comme « un opérateur de machines complexes en milieu hostile ». Jean-François CLERVOY a participé à 3 missions au cours desquelles il a réalisé différentes expériences. Sur l’une d’entre elles, il a été le responsable des phases d’approche et d’amarrage avec la station spatiale Mir.
Un métier dangereux
C’est un métier à haut risque, tel qu’il nous le dit. D’après des estimations, il y aurait une chance sur 273 de mourir à cause d’un débris spatial pouvant atteindre une vitesse de plusieurs kilomètres par seconde. Il nous raconte avoir vu un trou de 1cm sur une des antennes du télescope Hubble lors de sa mission de réparation. Une chance pour cet astronaute et son équipage que cela se soit produit avant leur arrivée. Un de ces vol s’est réalisé entre les accidents des navettes spatiales Challenger et Columbia. Il n’avait pas peur de décoller après le crash d’une navette, puisque l’incident a été analysé, et cela menait à une erreur de management.
Son expérience en tant qu’homme
Lorsque Monsieur CLERVOY se trouvait dans l’espace, la plus belle chose qu’il a vu est notre planète. En la regardant, il se dit que « La Terre est forte, ce sont nous qui sommes fragiles ». L’astronaute nous explique que la Terre que nous habitons possède sa propre biodiversité, elle n’a pas besoins de nous pour survivre, mais contrairement à cette dernière, nous avons besoins d’elle. Il vit également la courbure de la Terre, ainsi que le ciel noir puis le vide de l’espace. Ce sont des éléments qui l’ont émerveillé lors de ces missions au-dessus de nos têtes.
Diversité du parcours
Avoir un équipage, avec des personnes qui ont fait différentes études était important pour la réalisation d’un bon travail de groupe. J-F CLERVOY affirme que cela permettait d’avoir des coéquipiers pensant différemment, d’avoir aussi différentes réactions et solutions à un problème, et de pouvoir ainsi choisir la meilleure option.
A la suite de cette intervention, et avec l'aide d'une journaliste que nous avons eu la chance de recevoir ce même jour grâce à Clement Dieumegard. Un article ainsi qu'une photo de cette rencontre entre notre classe et l'ex-astronaute de renom, ont étés publiés dans le journal de Saint-Germain-En-Laye.
FELIX Ludovic, LANGLOIS Marine & CHABE Juliette


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